Architecture : opter pour la construction saine bio-climatique
L’architecture bioclimatique
Redécouverte au début des années 70, l’architecture bioclimatique recherche une synthèse harmonieuse entre la destination du bâtiment, le confort de l’occupant et le respect de l’environnement, en faisant largement appel aux principes de l’architecture. Il s’agit de profiter des avantages du terrain, de sa situation , de sa végétation pour réduire les besoins énergétiques de la maison et créer un climat de bien être avec des températures agréables, une humidité contrôlée et bénéficier d’apports solaires gratuits.
La circulation de l’air
Pour un meilleur confort à l’intérieur du logement, il faut favoriser la circulation de l’air par convection. Sur un terrain en pente, il faut profiter des circulations naturelles de l’air : l’implantation y est plus favorable que dans le fond d’une cuvette.
Stockage de la chaleur
En pente, mais aussi sur terrain plat, on peut envisager une construction semi-enterrée profitant des apports de chaleur et de fraîcheur relatifs du sol, en hiver et en été, limitant ainsi les variations de températures. Les apports solaires sont à valoriser en priorité par le choix de l’orientation et l’emplacement sur la parcelle. Une façade principale au sud, dégagée en hiver des ombres de bâtiments voisins ou d’arbres persistants, permet de profiter au mieux du rayonnement solaire.
Pour la construction de maisons bio climatiques, on utilise des matériaux naturels comme le bois, la paille et le chanvre, la pierre, la terre cuite … qui selon leur densité jouent un rôle d’isolant ou d’accumulateur de chaleur. Les matériaux de forte inertie, qui fonctionnent comme des masses d’accumulation de chaleur, servent à retenir l’énergie incidente reçue pendant la journée pour la restituer la nuit.
Pour réaliser l’enveloppe d’un bâtiment, on distingue :
Les systèmes à isolation répartie en terre cuite alvéolée ou en béton cellulaire qui, pour des épaisseurs importantes et dans les conditions actuelles de la réglementation énergétique des bâtiments (RT 2012), ne nécessitent pas l’ajout d’un isolant. L’isolation répartie est intégrée au mur lui-même et suppose l’utilisation de matériaux particuliers, qui assurent à la fois la tenue mécanique et l’isolation (pierre, briques à alvéoles multiples, blocs de coffrage isolant , blocs de béton cellulaire, panneaux de bois isolés, etc.).
Les systèmes à isolation rapportée (béton, parpaings, bois et acier) qui nécessitent en plus du matériau utilisé pour les murs l’ajout d’un isolant.
Il est préférable de concevoir une isolation par l’extérieur (« mur-manteau ») plutôt que par l’intérieur. Afin de limiter les déperditions, il faut minimiser les surfaces en contact avec l’extérieur, l’enveloppe du bâtiment doit être donc la plus compacte possible.
En architecture bio-climatique Il faut réduire les ponts thermiques. Les ponts thermiques sont, dans une construction, des discontinuités de la barrière isolante par laquelle la chaleur s’échappe : ils sont responsables de déperditions importantes. Ils sont à l’origine de zones froides dans la maison et sont donc sources d’inconfort. À leur niveau, on constate souvent la condensation de l’humidité, l’apparition de moisissures ou le décollement des papiers peints.
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La construction d’une maison (passive, BBC ou pas) ne doit pas (selon moi) être basée sur la recherche d’un crédit d’impôt mais sur un projet personnel. En construisant, nous n’avons pas couru le crédit d’impôt ni recherché une certification, nous avons fait au mieux pour notre projet. Cette liberté est très appréciable et les gains écologiques et économiques réalisés seront déterminés par notre choix et non pas guidés par une réglementation (encore que puisque notre constructeur est obligé de passer par des produits certifiés en France, et ne peut pas prendre de produits certifiés en Allemagne ou en Suisse, sinon sa responsabilité est engagée).